Devenir le maître d’un chiot est une merveilleuse aventure. Mais dès les premiers mois, adopter les bons réflexes est très important pour garantir sa santé et son bien-être. Assurance, suivi vétérinaire, législation… Grâce à quelques éclaircissements, vous assurerez à votre nouvel ami une croissance saine, à l’abri des soucis. Sécurité, sérénité financière et moments de complicité au rendez-vous, c’est possible ! Lisez attentivement cet article aux côtés de votre fidèle toutou.
Pourquoi est-il important d’opter pour une assurance santé pour votre chien dès son plus jeune âge ?
Tout d’abord, il est fortement conseillé de souscrire une assurance santé pour son chien dès les premiers mois de l’animal. En effet, les chiots présentent une grande vulnérabilité face aux maladies et accidents. Leurs défenses immunitaires sont encore faibles et leur organisme en plein développement nécessite une attention particulière. Contracter tôt une assurance permet de faire face sereinement à d’éventuels pépins de santé. Elle couvre généralement les frais de soins courants, mais aussi les hospitalisations et interventions chirurgicales, qui peuvent vite malheureusement sont très chères et qui peuvent impacter votre budget de façon considérable. Le fait d’assurer son chiot dès son arrivée au foyer est donc un réflexe plus que malin. Cela évite de puiser dans ses économies en cas d’urgence vétérinaire ou de renoncer à des soins indispensables. Avec le remboursement des frais, on peut se concentrer sur le rétablissement de la petite boule de poils sans se soucier du reste !
Certaines races sont-elles plus onéreuses à assurer ?
Certaines races de chiens sont effectivement plus onéreuses à assurer en santé animale du fait de prédispositions génétiques ou de leur taille imposante. Les chiens fragiles comme les bouledogues, carlins ou boxers sont plus susceptibles de développer des problèmes respiratoires et oculaires liés à leur morphologie faciale aplatie. Leur espérance de vie plus courte et leurs frais vétérinaires potentiellement élevés les rendent plus chers à assurer. Par ailleurs, les molosses comme les dogues, mastiffs ou rottweilers sont également considérés à risque par les assureurs du fait de leur taille massive qui augmente les risques de problèmes orthopédiques. Le coût des interventions chirurgicales étant plus important sur ces gros gabarits, les cotisations sont majorées.
Un assureur a-t-il le droit de refuser d’assurer certaines races de chien ?
En France, il n’existe pas de liste officielle de races de chiens interdites à l’assurance. Cependant, les assureurs restent libres de choisir les risques qu’ils acceptent ou non de couvrir, en fonction de critères objectifs comme le pedigree, la morphologie, la taille ou les antécédents médicaux. Refuser categoricalement toute une race sans analyse individuelle du risque représenté par chaque chien pourrait toutefois être considéré comme une pratique discriminatoire. Certains contrats excluent ainsi uniquement les chiens de catégorie 1 et 2 pour des raisons de dangerosité. Les assureurs doivent donc trouver un équilibre entre la liberté contractuelle qui leur permet de sélectionner les risques assurés, et l’interdiction des pratiques discriminatoires abusives. Ils ont le droit de surcoter certaines races plus sujettes à des problèmes de santé, tant que leurs critères restent raisonnables et justifiés.